Environnement professionnel :

Particularités de la Guyane et du service :

La Guyane française est une région de 84 000 km2, peuplée de 295 000 habitants, située sur le continent sud-américain. Les deux collectivités majeures (Région et Département) ont été fusionnées le 01/01/16 dans le cadre d’une collectivité territoriale unique.

Les services de la DCJS regroupent 40 agents et sont situés sur deux sites à Cayenne (un site pour les agents culture et un autre site pour les agents jeunesse et sports).

Les missions de la DCJS regroupent les périmètres de l’ancienne DAC Guyane (culture) et des actuelles DRAJES.

Relation hiérarchique : la directrice de la culture, de la jeunesse et des sports

Relations fonctionnelles :

l'ensemble des agents de la DCJS, les Services de l’État en Guyane (notamment DGCOPOP, DGA et cabinet du Préfet), le ministère de la culture et les partenaires, les collectivités et les partenaires culturels.

Horaires de travail :

En tant qu’agent en charge de fonctions d’encadrement et de conception, le chef de l’unité territoriale de l’architecture et du patrimoine / conservateur des monuments historiques n’est pas soumis à un décompte horaire journalier mais bénéficie des garanties de droit commun.

Spécificités du poste / Contraintes / Sujétions :

Versement de l’indemnité de sujétion géographique Guyane sous conditions (pour les agents titulaires uniquement) : 14 mois de traitement brut versés en 3 fractions sur 4 ans
Versement mensuel d'une prime de 40% de vie chère Guyane calculée sur le traitement indiciaire brut
* Se renseigner auprès du service des ressources humaines des Services de l’État en Guyane

Qui contacter ?

Candidature à adresser à la directrice de la culture, de la jeunesse et des sports de Guyane et à son adjoint :

celine.delaval@guyane.pref.gouv.fr et

johny.malarme@guyane.pref.gouv.fr

Direction de la culture, de la jeunesse et des sports de Guyane – 4 rue du Vieux Port – CS 6011 – 97321 Cayenne cedex

(Tel : 05 94 25 54 00)

+ copie contact RH : dga-drh-section-a@guyane.pref.gouv.fr et / ou

dga-drh-section-a@guyane.gouv.fr

+ copie au ministère de la culture –

secrétariat général – direction de l’action territoriale – 182 rue Saint-Honoré – 75033 Paris cedex 01

manon.david@culture.gouv.fr et

magali.nizou-averso@culture.gouv.fr

Missions et activités principales :

Dans l’accomplissement de ces missions, il développe son activité à cinq niveaux : scientifique, technique, administratif, budgétaire et juridique.

Comme chef de l’unité territoriale de l’architecture et du patrimoine (UTAP) :

Le service est composé de 2 personnes : le chef de service, un ingénieur des services culturels et du patrimoine auxquels s’ajoute l’assistante administrative du service dont les fonctions sont partagées avec l’ensemble du pôle.

Le chef de l’UTAP exerce les pouvoirs propres d'autorisation et d'avis de l'architecte des bâtiments de France.

Le chef de l’UTAP a pour fonction, en étroite relation avec le conseiller à l’architecture, de promouvoir une architecture et un urbanisme de qualité, s'intégrant harmonieusement dans le milieu environnant. A cet effet, il prend part à la définition des orientations et à l'élaboration des documents d'urbanisme et veille à l'insertion de prescriptions relatives à la qualité des constructions et à la protection des paysages ; participe à l'application des législations concernant les monuments historiques, les espaces protégés et les sites propose toutes mesures de protection au titre de ces législations et, le cas échéant, instruit ces mesures ;

Il assure le suivi des secteurs protégés (1 renouvelé à Cayenne, 1 autre à Saint Laurent du Maroni en cours d’étude et 1 à l’étude).

Missions de l'architecte des bâtiments de France : il veille à l'application des législations sur l'architecture, l'urbanisme, les monuments historiques et leurs abords et les sites. Il peut proposer des évolutions des servitudes d'abords, etc. ; il participe à la surveillance de l'état des immeubles classés ou inscrits ; il est chargé des travaux d'entretien et de réparations dans les bâtiments affectés au ministère de la culture ; il peut être chargé des travaux de réparations sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ; il est conservateur des monuments historiques appartenant, dans la circonscription, à l'État et affectés au ministère de la culture sous réserve des exceptions fixées par le ministre chargé de la culture ; il aide au développement d’activités liées à l’architecture ou à la valorisation du patrimoine.

Il instruit également les demandes de subvention présentées pour les travaux et aménagements qui intéressent les abords d'un monument historique, une AVAP, un site patrimonial remarquable, ou un site protégé, dans le cadre des dispositions concernant ces espaces.

Comme conservateur des monuments historiques :

La conservation des monuments historiques est composée de 2 personnes : l’ABF, chef de l’unité de l’architecture et du patrimoine qui est donc également conservateur régional des monuments historiques, et son adjointe l’ingénieure des services culturels, auxquelles s’ajoutent, pour ses fonctions patrimoniales, la chargée de protection des monuments historiques et l’assistante administrative du service.

Missions et activités principales :

Comme conservateur des monuments historiques :


Le conservateur des monuments historiques, met en œuvre la politique du ministère de la culture en matière de connaissance, de protection, de conservation et de valorisation du patrimoine. Il développe son activité sur les axes prioritaires suivants : la mise en œuvre et l’exécution des politiques de protection des monuments (CRPA) et des objets mobiliers (CDOM), du contrôle scientifique et technique des travaux sur les monuments historiques, de l’élaboration des avis pour les demandes d’autorisation sur monument classé et de la programmation budgétaire des crédits d'études et de travaux concernant le patrimoine monumental et architectural.
Il coordonne, en concertation avec la conservation régionale des antiquités et objets d’art (composée d’un CAOA et d’un CDAOA), une politique de protection, conservation et restauration des objets d’art sur le territoire. Il participe à la connaissance des missions et du rôle de cette CAOA auprès des services de l’État comme des propriétaires.

 Enfin, il soutient les collectivités et les privés dans leurs intentions de protection et de valorisation de leurs patrimoines et renforce les liens avec les élus, services culturels, patrimoniaux et d’urbanisme. 

Compétences techniques :

Le candidat devra avoir de solides connaissances en droit public (droit du patrimoine, droit de l'urbanisme, droit de l'environnement, organisation administrative...) compte tenu de l'importance des outils législatifs et réglementaires relatifs aux domaines de l'architecture, des monuments historiques et des espaces protégés. Des connaissances en histoire, histoire de l'architecture et en histoire de l'art sont nécessaires ainsi qu'une connaissance opérationnelle des mécanismes de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre indispensable à la mise en œuvre de la politique de conservation et des politiques publiques en matière d'aménagement. De même, une bonne connaissance et l’expérience pratique des réglementations budgétaires et comptables pour le suivi du fonctionnement du service et des opérations de travaux sur MH sont souhaitées.

Savoir-faire :

Le candidat devra avoir une bonne expérience des domaines d'activité des UTAP. Une expérience opérationnelle en matière de maîtrise d'œuvre est souhaitable. Il devra manifester une capacité de dialogue, de communication et de négociation. Le candidat devra en outre être en capacité d'inscrire son activité dans un travail en réseau avec les différentes composantes de la DAC ainsi qu'avec les services de l'administration territoriale de l'Etat et les opérateurs intervenants dans son domaine de compétence. Le candidat devra être capable de conduire des projets d'organisation ainsi que de proposer des adaptations des structures et des procédures. Il devra être capable de réaliser les outils nécessaires à la politique mise en œuvre.

Le candidat devra être en capacité de diriger et d’organiser une équipe et de procéder à l'évaluation des agents dont il a la responsabilité.

Savoir-être (compétences comportementales) :

Du fait des évolutions fondamentales dans l'organisation des services et des missions, le candidat devra faire preuve d'une bonne pratique du management, d'une aptitude à la conduite de projet et d'un sens développé des relations humaines et être force de proposition. Il devra avoir la capacité de fédérer les agents placés sous son autorité autour d'un projet de service et d'orientations stratégiques partagées. Il devra être ouvert au dialogue avec les partenaires internes et externes au ministère.