Les ENSA assurent la formation initiale et continue des professionnels de l'architecture, de la ville, des territoires et du paysage.

Elles conduisent des activités de recherche et en assurent la valorisation ; forment à la transmission en matière d'éducation architecturale, assurent la maîtrise d'au moins une langue étrangère ; contribuent à la vie culturelle, économique, sociale et environnementale du territoire via des partenariats avec les institutions culturelles, les collectivités territoriales, les entreprises, les autres établissements d'enseignement ; concourent au développement de la coopération internationale.

Les ENSA sont placées sous la tutelle des ministères chargés de l'architecture et de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elles participent à la stratégie nationale de l’architecture et à la stratégie pluriannuelle du patrimoine élaborées par le ministère de la culture.

Le statut des ENSA a été réformé en 2018, de même que celui des enseignants des ENSA, consacrant leur autonomie pédagogique et scientifique.

L’ENSA Paris Val-de-Seine se caractérise par la diversité de son offre pédagogique et de ses approches de l’architecture. Ses enseignements abordent toutes les problématiques de la transformation sociale, environnementale et numérique.

L’école est associée par décret à l'Université Paris-Cité et est en convention avec Alliance Sorbonne-Paris-Cité. L’ENSA est membre de la Conférence des grandes écoles depuis 2013.
2023-2024, l'école accueille environ 2 000 étudiants.

Elle propose un double cursus architecte-ingénieur en partenariat avec l’ESITC de Paris, formation conduisant au DE d’architecte conférant le grade de Master en apprentissage, une formation HMONP, et 7 masters de spécialisation en partenariat avec certaines universités ou ENSA.

Elle compte 2 unités de recherche : CRH, unité mixte de recherche, qui est l’une des sept composantes du laboratoire LAVUE, et EVCAU et également 2 chaires partenariales conventionnées et labellisées par le ministère de la culture : Architecture, Design, Santé, et Le logement demain.

Elle héberge le réseau scientifique thématique SUD/PPC, agréé et soutenu par le MC.

Elle entretient des relations de coopération pédagogique avec 50 pays différents.

Le corps enseignant compte 89 enseignants-chercheurs titulaires et 27 enseignants associés, des enseignants contractuels et des intervenants extérieurs. Son fonctionnement est assuré par 58 agents administratifs et techniques.

Les missions des directeurs et directrices des ENSA sont définies à l’art. 13 du décret n°2018-109 du 15 février 2018.

Le directeur assure, conformément aux orientations définies par le conseil d'administration, la direction et la gestion de l’établissement. Il élabore et met en œuvre le contrat pluriannuel de l’établissement.

Il est chargé de la mise en œuvre de l’offre de formation, qui est accréditée par les ministères chargés de la culture et de l’enseignement supérieur et de la recherche, après évaluation par le HCERES.

Le directeur représente l’ENSA dans toutes les relations administratives et pour les actions de coopération pédagogique, scientifique, culturelle ou professionnelle. En liaison avec les instances, il impulse la politique des relations extérieures et de communication ainsi que les partenariats avec l'enseignement supérieur et les établissements culturels.

Il accompagne les mutations de l’enseignement supérieur et de la recherche en architecture (transitions écologique et numérique…) en lien avec l’évolution des métiers.

Il est garant de l’application des politiques de l’État et du respect de la légalité.

Il tient informé le ministère de tutelle de la mise en œuvre des missions confiées à l’école et participe aux réunions du Collège des directeurs et directrices des ENSA.

En termes de politique de regroupement universitaire, le directeur engagera, en lien avec les instances de l’école, une réflexion sur l’avenir de la participation de l’école à tous types de regroupements d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Le directeur pilotera l’évolution des outils de gestion responsable de l’établissement en cohérence avec ses orientations. Il aura pour mission de piloter la construction du futur contrat pluriannuel, du plan de rénovation énergétique et du SPSI d’établissement.

Disponibilité d’un dirigeant d’établissement public. La rémunération est fixée pour la part fonctionnelle, à hauteur de 92 000 € bruts annuels, et, pour la part variable, constituée d’un montant brut annuel plafonné à 23 000 €.

Le poste est ouvert aux agents titulaires, notamment architectes-urbanistes de l’État, administrateurs de l’État, professeurs et maîtres de conférences des ENSA ainsi qu’aux contractuels.

Le titulaire du poste est choisi parmi des personnalités qui ont vocation à enseigner dans un établissement d’enseignement supérieur (art. 12 du décret n°2018-109).

Ce poste demande une forte capacité à accompagner le changement et les développements dans le cadre d’un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche.

L'expérience du pilotage de projets stratégiques d’importance est indispensable ainsi qu'une bonne maîtrise des aspects budgétaires ainsi que de gestion des ressources humaines. Le poste requiert des qualités managériales et relationnelles avérées et nécessite également la maîtrise et le goût du dialogue social ainsi que le sens de la diplomatie.

Chaque candidat présente à l’appui de sa candidature un projet pour l’établissement.

Compétences techniques :

1) Une expérience confirmée dans l’un des trois domaines ci-dessous est attendue :

a. Gouvernance d’établissement (dialogue avec les instances, gestion financière et RH, développement des ressources propres, vision prospective…)

b. Pilotage de l'enseignement supérieur et de la recherche

c. Pilotage de projet stratégique de service ou d’établissement.

2) Capacité à mettre en œuvre les orientations des stratégies nationales pour l’architecture et le patrimoine.

3) Intérêt pour les collaborations internationales.

4) Attention particulière portée à la réussite, à la santé et à la diversité étudiante.

5) Connaissance des problématiques liées à l’architecture et l’urbanisme, à l’aménagement de l’espace et du paysage.

Savoir-faire :

1) Capacité de réflexion, d'analyse et de synthèse.

2) Aptitude avérée au management et au travail en réseau ; capacité à faire évoluer le projet d'établissement en impliquant tous les membres de la communauté pédagogique, scientifique et administrative de l'école.

3) Expérience reconnue dans l’animation du dialogue social, à la communication et à la négociation afin de susciter des collaborations et de mobiliser les équipes.

4) Aptitude à l'émergence, au développement et à la conduite de projets.

Compétences comportementales :

1) Son autorité, sa fiabilité et sa réactivité font du directeur/de la directrice un/e interlocuteur/trice reconnu/e pour l'autorité de tutelle et les différents partenaires régionaux, nationaux et internationaux de l'école, notamment ceux du monde académique et du monde professionnel.

2) Capacité d’écoute avérée.

Contact pour information sur le poste : 

courriel : frederic.gaston@culture.gouv.fr

Frédéric Gaston, sous-directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche en architecture - tél : 01 40 15 89 89

Envoi des candidatures : la lettre de motivation et le CV doivent obligatoirement être adressés par courriel aux adresses suivantes :

courriel : helene.fernandez@culture.gouv.fr

Hélène Fernandez, Directrice, adjointe au Directeur général des patrimoines et de l’architecture, chargée de l’architecture

copie indispensable : candidature.dgp@culture.gouv.fr

Préciser dans l’objet du message : l’intitulé du poste et le numéro Choisir le service public de la fiche de poste (ex : Candidature agent d’accueil, de surveillance et de magasinage, référence CSP).

Dans le cadre de sa stratégie de Responsabilité Sociale des Organisations (RSO), le Ministère de la Culture et ses établissements publics s’engagent à promouvoir l’égalité professionnelle et la prévention des discriminations dans leurs activités de recrutement. Une cellule d’écoute, d’alerte et de traitement est mise à la disposition des candidats ou des agents qui estimeraient avoir fait l’objet d’une rupture d’égalité de traitement. Modalités de recrutement : les candidatures seront examinées collégialement par au moins 2 personnes formées au processus de recrutement. Tous les postes du Ministère de la culture et de ses établissements sont ouverts aux personnes reconnues comme travailleurs handicapés.