La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) définit, met en œuvre et évalue la politique de l'Etat en faveur du développement et du pluralisme des médias, de l'industrie musicale, du livre et de la lecture et de l'économie culturelle. Dans ce cadre, elle contribue à définir, mettre en œuvre et évaluer les conditions du développement des industries de diffusion et de production de contenus culturels. Elle coordonne l'action du ministère en faveur de l'ensemble des industries culturelles. Elle contribue aux travaux d'étude et d'évaluation économiques et de recherche, ainsi que de veille et d'expertise sur l'évolution des technologies numériques, dans son champ d'activités.

Le service des médias de la Direction générale des médias et des industries culturelles est en charge de la définition et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans le domaine des médias.  

Il comprend, outre la sous-direction de l’audiovisuel, une sous-direction de la presse écrite et des métiers de l’information.  

Au sein de la sous-direction de l’audiovisuel, le bureau du secteur audiovisuel public comprend sept agents : trois agents de catégorie A+ (le chef de bureau, son adjoint et un chargé de mission), trois agents de catégorie A (chargés de mission) et un rédacteur de catégorie B.  

Le bureau assure le suivi des entreprises du secteur audiovisuel public, en lien avec d’autres administrations (direction du budget, agence des participations de l’État, services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères): France Télévisions, Radio France, Arte, l’INA, France Médias Monde  ainsi que TV5 Monde et leurs filiales. Il instruit les dossiers dont l’incidence économique et stratégique justifie une attention particulière de l’Etat.  

Le bureau suit tout particulièrement les questions stratégiques relatives à ces entreprises, notamment leur stratégie éditoriale, de diffusion et de développement liée aux nouvelles technologies audiovisuelles, l’évolution de l’ensemble de leur ressources, la négociation et l’exécution de leurs budgets, et les relations sociales en leur sein (climat social, évolutions salariales, conventions collectives…).

Le chargé de mission instruit la position des représentants de l’État au sein de leur conseil d’administration ou de surveillance et de leurs comités spécialisés (comité stratégique, comité d’audit, etc.) ;   

- il pilote les négociations des contrats d’objectifs et de moyens entre l’État et les organismes ;

- il prépare les arbitrages concernant le financement du secteur audiovisuel public et sa répartition entre les entreprises du secteur sur la base de l’analyse de leur situation et de leurs projets ;

- il élabore les éléments de la loi de finances en ce qui concerne le secteur public audiovisuel ;

- il instruit les questions transversales et stratégiques relatives à l’audiovisuel public.  

Le/la titulaire du poste sera en charge d’un portefeuille comprenant une ou plusieurs des 6 entreprises de l’audiovisuel public, et sera donc amené à connaître de l’ensemble des sujets qui leur sont relatifs.

Compétences principales mises en œuvre :

Le poste suppose une connaissance :  

- des grands enjeux de l’audiovisuel public ;   

- des stratégies d’entreprise dans le domaine des médias ;  

- des questions financières, notamment comptables, relatives à la gestion de sociétés soumises au droit privé ; 

- des questions sociales.  

Le poste nécessite également une bonne maîtrise des outils informatiques (traitement de texte, tableur, messagerie, internet).

Compétences techniques

La capacité de rédaction de notes administratives est essentielle. Le chargé de mission participe en effet à la rédaction de notes au Ministre et à son cabinet, ainsi qu’à différents acteurs publics (Cour des comptes, Parlement, etc.). Il peut être amené à rédiger également des éléments de discours.
Savoir-faire

Des facultés d’analyse chiffrée, critique et de synthèse sont indispensables à l’exercice de ce poste.   
Savoir-être

Les missions relatives à ce poste devant être accomplies en lien étroit avec les autres membres du bureau et en interaction avec d'autres bureaux / ministères pour certains sujets, le poste implique un excellent sens du contact et une aptitude affirmée au travail en équipe.   

L’exercice de ces fonctions nécessite des contacts fréquents avec des interlocuteurs variés et à haut niveau au sein des organismes de l’audiovisuel public, notamment auprès de leurs directions des relations institutionnelles.

Liaisons hiérarchiques :

Le/la titulaire du poste est hiérarchiquement rattaché au chef du bureau.

Groupe  RIFSEEP 3