Le BAE assure la représentation du ministère devant les instances de l’Union européenne (Conseil, Commission, Parlement) et du Conseil de l’Europe, et coordonne les positions ministérielles, qu’il s’agisse de négociations, notamment législatives, ou d’activités d’influence. Il prépare les séances du Conseil au sein desquelles siège le ministre. Interlocuteur du SGAE et de la RPUE, il est pilote dans les filières culture et médias du Conseil, et suit l’ensemble des filières susceptibles d’affecter les secteurs de compétence du ministère (à l’exception du droit d’auteur).
Il porte l’expertise du service en matière de droit de l’Union et, en particulier, en matière de droit du marché intérieur et des aides d’Etat. Il est chargé, en lien avec l’autre sous-direction du service, des contentieux européens, qu’il s’agisse de la CJUE (questions préjudicielles, en particulier) ou de la CEDH.
Il assure également le suivi des relations culturelles bilatérales avec les pays de l’ensemble du continent européen.
Il met son expertise au service de l’ensemble du ministère et de ses opérateurs, et diffuse l'information. Il contribue au suivi des structures œuvrant au service de l’Europe de la culture, telles que le Relais culture Europe (RCE). Il est en lien avec les secteurs culturels et créatifs concernés par les politiques européennes du ministère.
Liaisons hiérarchiques :
Cheffe du bureau des affaires européennes (N+1) / Sous-directrice des affaires européennes et internationales (N+

Sous l’autorité de la cheffe de bureau :

1/ Responsable du suivi des relations bilatérales avec les pays de l’ensemble du continent européen (y compris le Royaume-Uni, la Russie et l’Ukraine notamment). A ce titre, il contribue, les actions et valide les travaux préparés par les agents du bureau :
- préparation et suivi des déplacements et entretiens ministériels bilatéraux, des grandes échéances bilatérales (conseil des ministres franco-allemand, sommets bilatéraux franco-italien ou franco-britanniques, etc.) et des grands instruments de coopération (traités de l’Elysée, du Quirinal ou de Nancy, etc.)
- analyse des demandes de partenariats des partenaires du ministère et de ses établissements (Louvre, Versailles, ONP, BnF, INP, CNC, CNL, etc.) ; élaboration et suivi des accords de partenariat signés par le ministère e+B20t ses établissements ; soutien au développement d’actions de coopération dans les pays et régions prioritaires, notamment à l’est du continent européen (Ukraine en particulier)
- contribution à la représentation du ministère auprès du ministère chargé des affaires étrangères, auprès de partenaires étrangers (ambassades, centres culturels, délégations présentes en France, ministères et institutions étrangères) ou auprès d’instances bilatérales (Haut Conseil culturel franco-allemand, comités mixtes, etc.)
- contribution à l’évaluation des plans d’action des ambassades et à la préparation de déplacements du Président de la République ou du Premier ministre.

Le (la) titulaire du poste supervise l’activité des chargés de missions pour la rédaction des notes de synthèse, des notes d'entretien, des réponses à des questions parlementaires ainsi que des accords intergouvernementaux.

2/ Le (la) titulaire du poste est par ailleurs chargé d’appuyer la cheffe de bureau sur les sujets relatifs aux affaires européennes :
- préparation des réunions du Conseil (formation EJCS), ainsi que de ses instances préparatoires (comité des affaires culturelles et groupe audiovisuel et médias).
- suivi des négociations des textes affectant les secteurs de la culture et des médias dans les instances préparatoires du Conseil relevant d’autres ministères et suivi des travaux du Parlement européen en matière de culture et de médias.

3/ Le (la) titulaire du poste est chargé d’apporter une expertise européenne sur tous les sujets transversaux de la sous-direction :
- relations avec les organismes bénéficiant d’une subvention dont l’activité relève de son champ de compétence : analyse des demandes de subvention, avis d’opportunité, élaboration des conventions, préparation le cas échéant des conseils d’administration ;
- développement de la stratégie sur le patrimoine européen en lien avec le chef du bureau des affaires internationales et multilatérales ;
- contribution à la mise en œuvre des projets de valorisation de l’expertise culturelle, aux programmes en faveur de la mobilité des professionnels et artistes et au suivi des Saisons.

Liaisons fonctionnelles :
Le service des affaires juridiques et internationales ;
Au sein du ministère : les directions et délégations générales, les établissements publics sous tutelle ;
En interministériel : le secrétariat général des affaires européennes (SGAE), le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (DUE, DEC, DCERR, DJ, DGM), les postes diplomatiques (dont RPUE).
Au sein des institutions européennes : Commission européenne (DG EAC, DG CONNECT), Parlement européen.
En externe : Ambassades étrangères en France et centres culturels étrangers à Paris, structures culturelles subventionnées par le ministère

Renseignements / candidatures :
- valerie.mouroux@culture.gouv.fr (Valérie MOUROUX, sous-directrice des affaires européennes et internationales)
- damien.roger@culture.gouv.fr (Damien ROGER, adjoint à la sous-directrice) / 01 40 15 86 89
- veronique.forget@culture.gouv.fr (Véronique Forget, assistante de la sous-direction)
- recrutements.sg@culture.gouv.fr

Administrateur de l’Etat, attaché principal d’administration de l’Etat, secrétaire des affaires étrangères ou agent contractuel.

- Expérience d’au moins 5 ans dans le domaine de la diplomatie culturelle, en France et/ou en Europe, sur un poste de responsabilité ;
- Expérience d’au moins 3 ans dans des fonctions d’encadrement.

La/le titulaire doit être autonome tout en ayant un goût prononcé pour le travail avec de multiples acteurs et la diplomatie et des compétences éprouvées en matière rédactionnelle et d’analyse stratégique.

Compétences techniques :
- connaissance du cadre et des acteurs de l’action culturelle extérieure de la France – expert ;
- connaissance de l’organisation du ministère, des politiques culturelles et de leurs enjeux – maîtrise ;
- connaissance des institutions et politiques de l’Union européenne – maîtrise ;
- connaissance des procédures administratives et budgétaires – maîtrise ;
- Anglais, lu, écrit et parlé (niveau C1 ou C2), maîtrise d’une seconde langue appréciée.

Savoir-faire :
- rédiger des notes de synthèse et des notes d’entretien – niveau expert ;
- rigueur du raisonnement et des analyses, capacité de synthèse et de proposition politiques – expert ;
- négocier des conventions avec différents acteurs culturels, en assurer l’animation et l’évaluation – expert ;
- animer des réseaux professionnels dans un environnement multiculturel – expert ;
- communiquer avec aisance dans un contexte diplomatique – expert.
-appréhender des environnements complexes – expert ;
- fédérer une équipe – expert ;
- analyser des dossiers et rédiger des notes techniques et politique – maîtrise.

Savoir-être :
- conduire des négociations impliquant des enjeux juridiques et politiques – expert ;
- réactivité et capacité d'adaptation aux fluctuations de la charge de travail – expert ;
- autonomie, écoute des partenaires et facilité d'adaptation politiques – expert ;
- capacité de synthèse et de création de consensus politiques – maîtrise.

Tous les postes du ministère de la Culture et de ses établissements sont ouverts aux personnes reconnues comme travailleur.euse handicapé.e.

Les candidatures seront examinées collégialement. Les personnes présélectionnées seront invitées à un ou plusieurs entretiens. Conformément aux recommandations de la CNIL et aux dispositions du Code du travail des mises en situation ou des tests d'évaluation contribueront à l'appréciation de la capacité à occuper l'emploi.

Dans le cadre de sa stratégie de Responsabilité Sociale des Organisations (RSO), le ministère de la Culture s'engage à promouvoir l'égalité professionnelle et la prévention des discriminations dans ses activités de recrutement. Une cellule d'écoute est mise à la disposition des candidats ou des agents qui estimeraient avoir fait l'objet d'une rupture d'égalité de traitement.